Les baobabs se meurent. Selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature Plants, les baobabs d’Afrique seraient les victimes du réchauffement climatique.
De nombreux scientifiques se demandent ce qu’il advient des baobabs d’Afrique. Des forestiers, des écologues, mais aussi des bio-chimistes étudient cette espèce. Un groupe de chercheurs avancent dans la revue Nature Plants des éléments qui laissent penser que les baobabs africains, l’espèce la plus connue, et la plus emblématique du continent, sont en train de disparaître. Ces scientifiques ont parcourus l’Afrique de 2005 à 2017, pour mesurer les baobabs les plus imposants. Au total, plus de 60 arbres ont étés prospectés. L’objectif était de comprendre comment ces arbres deviennent si larges, comme l’arbre Platland en Afrique du Sud avec un tronc de plus de dix mètres de diamètres. Via la datation au carbone, ils définissent l’âge des baobabs, et se rendent compte que parmi les plus vieux, de nombreux arbres dépérissent. Neuf des treize baobabs les plus anciens, et cinq des six plus grands, seraient morts, ou se meurent. C’est le cas du baobab Chapman, au Botswana, classé monument national, ou de Panke au Zimbabwe, vieux de 2440 ans. En cause selon ces universitaires, les températures très élevées et les sécheresses de la dernière décennie.
DES ARBRES DÉJÀ MENACÉS
Le baobab africain n’est pas dans la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union internationale de conservation de la nature), seulement parce qu’il n’a pas encore été évalué par l’organisation internationale. D’autres espèces y figurent néanmoins. Sur les huit espèces de baobabs, six sont sur cette liste rouge au niveau mondial. Trois sont considérées comme menacées d’extinction. Trois autres sont quasiment menacées. Dans la liste rouge de l’UICN des espèces en danger en France, en Juillet 2014, l’Adansonia madagascariensis, un baobab de Madagascar que l’on retrouve à Mayotte, est classé en danger critique.
DES ARBRES DU QUOTIDIEN
Les baobabs inspirent mythes et légendes. Ils symbolisent la force, la vitalité ou la longévité dans plusieurs cultures et sont parfois surnommés l’arbre de longévité. Ses vertus sont vantées par les nutritionnistes et les diététiciens. Ils sont aussi très utiles à certaines sociétés africaines. Si ces arbres disparaissent, l’impact social sera énorme dans ces communautés. Dans le sud de Madagascar, où se trouvent six espèces de baobabs, ces arbres servent à stocker l’eau de pluie. Dans ces régions arides exposées aux sécheresses, les habitants creusent les baobabs, sans les tuer, pour les transformer en citerne. Une pratique, qui viendrait selon la légende, de l’observation de la foudre qui frappe les baobabs, sans les tuer. Dans les arbres creusés par le tonnerre, l’eau stagnait sans les pourrir. Ainsi seraient nés les baobabs château d’eau. Ces réservoirs peuvent contenir jusqu’à 9m3 d’eau selon le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) en charge de la recherche dans les régions tropicales. Le déclin des baobabs entraînerait alors le déclin de ces peuples.
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